Le mot « kamishibaï» signifie littéralement « jeu théâtral en papier ». Le kamishibaï a été inventé par les moines du Japon au VIIIème siècle. Le premier kamishibaï destiné aux enfants a été créé en 1923 par un auteur et illustrateur japonais. Il est devenu populaire dans les années 1920-1930. Les conteurs de kamishibaï étaient appelés Gaitos. Ils parcouraient les villages en vélo : sur leur porte-bagage, ils attachaient une boîte dans laquelle ils glissaient des histoires.

Le kamishibaï se compose généralement de 12 à 15 planches cartonnées et illustrées que l'on insère dans un butaï (castelet en français). Au verso figure le texte que le récitant, installé face au public, peut raconter. C'est un bon moyen pour ceux qui n'osent pas se lancer directement devant un public de lire des histoires. Pour les conteurs plus expérimentés, des éléments de mise en scène peuvent être rajoutés afin de captiver encore davantage l'auditoire.

C’est Edith Montelle, conteuse, qui a fait connaître le kamishibaï en France. Elle est l’auteur du livre de référence sur les kamishibaï :
La boîte magique : le théâtre d’images ou le kamishibaï : histoires, illusions, perspectives publié par Callicéphale en 2007.